Pourquoi la radicalité est nécessaire
Des parallèles entre féminisme radical, écologie profonde et décolonialisme antiraciste (et pourquoi le queerisme est (intrinsèquement) incompatible avec la radicalité).
Des parallèles entre féminisme radical, écologie profonde et décolonialisme antiraciste (et pourquoi le queerisme est (intrinsèquement) incompatible avec la radicalité).
Nous sommes toutes influencées par les contenus auxquels nous sommes exposées, volontairement ou à notre insu. Nous absorbons inconsciemment les images et les discours récurrents de notre quotidien. Plus ils interviennent tôt dans notre construction psychique, plus l’impact sera profond.
Si la plupart des femmes reconnaissent la domination des hommes sur les femmes et le traitement inégalitaire qu’elles subissent, elles restent minoritaires lorsqu’il s’agit de participer à des actions féministes ou d’en être à l’initiative..
Nous, ronces et racines indociles et joyeuses, nous réclamons des valeurs de la gauche. Néanmoins, nous observons de façon évidente une certaine incapacité de « la gauche » à accepter les nuances et les divergences sur certains sujets complexes.
Quels sens charrient les mots de la prostitution ? Que signifient les mots de velours des hommes pro-exploitation, les mots pailletés du féminisme libéral, et nos propres mots, outils de combats contre cette forme ultime de mépris des femmes ?
Dans quel monde pouvons-nous accepter que des femmes soient frappées, gazées, insultées, intimidées par des hommes lors du 8 mars, dans la rue, dans un cadre prétendument sorore et sécure ?
Toutes les violences semblent avoir abouti à la création d’espaces de mémoire, pour honorer le souvenir des victimes. Une oppression, toujours à peine devinée, dans l’ombre, semble faire cependant exception..
Nous vivons à une époque étrange et déprimante où il est considéré comme tout à fait normal que des féministes défendent le « droit » des femmes à se prostituer.